Résumé :
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"De cette double vie diplomatique et littéraire qui n'en fait véritablement qu'une, que reste-t-il en fin de compte? L'option religieuse qui, avec la retraite, est devenue extérieurement envahissante, tout comme le succès in extremis de son théâtre, largement applaudi, ont quelque peu occulté ce que sa vie et son expérience avaient d'extraordinaire: une carrière de diplomate hors normes - qui n'a pas toujours eu l'heur de plaire aux tenants de l'orthodoxie du Quai - et en même temps une place de premier plan dans le théâtre et la poésie, récompense avérée pour ce fils de Rimbaud et ce disciple de Mallarmé. [...1 Sans l'ombre d'une plainte, Claudel constate ainsi la particularité de son existence, et la manière dont il la voit trace pour nous, sans peut-être qu'il l'ait voulu, l'essentiel de la très originale
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