Résumé :
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Ce n'est pas sans raison que Khalil Gibran pouvait dire à propos du Prophète : " II semble avoir été une partie de moi-même.
" Depuis 1898, époque où il conçut le mystérieux maître de sagesse, il n'a cessé de reprendre et d'amplifier le discours initial d' " Almustafa, l'élu et le bienaimé ". Quand, en 1923, il remit à l'éditeur le texte, enfin jugé définitif, de la version anglaise, il ne prenait pas congé de celui qui avait été pendant un quart de siècle l'idéal compagnon de ses rêves mystiques. En effet, dans sa pensée, Le Prophète, dont le thème dominant tournait autour de la relation de l'homme avec l'homme, était le premier volet d'une trilogie que devaient compléter Le Jardin du Prophète, consacré au rapport de l'homme et de la nature, et La Mort du Prophète, qui devait parler des liens entre l'homme et Dieu.
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