Résumé :
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La mondialisation de l’économie est un fait, ou plutôt un ensemble de faits, que plus personne ne songe à nier. Le triomphe de l’idéologie libérale, et la suprématie de l’économie de marché sur toute autre forme d’organisation de l’économie mondiale et des économies nationales qu’elle rassemble, ne sont guère davantage contestés.
2Dans ce contexte, la prédominance des critères de la mondialisation paraît s’imposer sans discussion aux gestionnaires des économies nationales. De la même manière, l’intervention des bailleurs de fonds internationaux et des grandes organisations financières internationales – celles de Bretton-Woods, en particulier Banque mondiale, Fonds monétaire international, et aussi le GATT (appelé à céder la place prochainement à la nouvelle Organisation mondiale du commerce) – est reconnue désormais comme inéluctable.
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